GERSHWIN AU PIANO MARATHON

Du fameux piano-marathon de 2005 que Fabrice Eulry a offert à son public, il est depuis plusieurs années possible de visionner le final : un moment intense où la musicalité cède le pas sur l’exaltation, où l’émotion de la performance sportive englouti la finesse artistique dans un flot d’adrénaline et de joie collective… Musicalement frustrant tout de même, non ?

Et ce d’autant que c’est le côté qualitatif et musical de ce marathon qui a frappé (aussi bien par le public que par les médias nationaux).

Là où certains pianistes on ensuite essayé de copier le concept en faisant une surenchère de quantité (record de longueur de temps) le piano-marathon de 2005 garantissait non seulement 24h mais multipliait aussi des critères qualitatifs et personnalisés qui mirent l’évènement hors du champ de la compétition tout en gardant l’aspect de performance.

Ces critères, qui sont restés uniques donc, étaient :

  1. Faire 3 pauses (donc environ une toutes les six heures) qui seraient décomptées de telle manière qu’il y ait bien eu 24 heures de piano !
  2. Ne pas jouer deux fois le même morceau
  3. Ne pas laisser prendre de substances illicites
  4. Ne pas laisser plus de dix secondes de silence entre chaque morceau
  5. Et avant tout : essayer de faire de la bonne musique !

C’est pourquoi le Canard du pianiste est heureux de vous informer de la mise en ligne d’une vidéo extraite de la sixième heure de ce marathon, prise au coeur de la nuit où Fabrice Eulry improvise une version survoltée de I got rhythm de George Gershwin. les lecteurs du Canard du pianiste seront sans doute les seuls à savoir, que pour de vénales raisons d’accroche assumées par l’artiste, il ne s’agit que de la seconde partie du morceau -presto- la première étant jouée sur un tempo médium. (La version intégrale sera mise en ligne plus tard). Pour autant on ne vous l’aurait pas dit que cette partie uniquement presto vous aurait parue à elle seule un morceau cohérent et complet. Nous l’avons vérifié auprès de certains d’entre vous ! Alors pas de protestations inutiles et régalez-vous !

Un grand merci à Marc-Gilbert Lachin (qui depuis son car-régie a fait le tour du cadran avec l’artiste !) et Vincent Valade pour les images.

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