« Chers amis mélomanes,
Pour vous remonter le moral et que vous passiez malgré tout un joyeux Noël, voici une petite anecdote :
La ministre Amélie de Montchalin, dont depuis 5 longues années nous subissons la vacuité (mais aussi la violence dissimulée sous ses airs douceâtres) s’étant déclarant sur RMC pour la vaxx obligatoire…. a été débarquée de l’avion à Genève, faute de paSS après avoir tenté de s’installer dans l’avion. Le chef d’escale qui avait refoulé quatre personnes sans paSS qui avaient le tort de ne pas être ministre, l’avait laissée monter sans PaSS mais le commandant de bord ne voulant pas commettre d’injustice l’a délogée de son siège.
Ce énième 2 poids 2 mesures d’un « faitescquejdisfaitespascquejfais » a inspiré un commentaire que nous publions, piqué au spirituel compte Twitter SiVisPacemParaBellum :
Pour ne pas subir ces mêmes restrictions qui ont maintes fois annulés mes concerts au dernier moment, et en ont encore récemment privé nos amis suisses, que n’a-t-elle pas volé en jet privé ? Comme elle aurait prétendu ne pas avoir de téléphone (pauvres ministres sous-équipés ! Son cadeau de Noël est tout trouvé !) nos amis suisses friands de jeux de mots écriraient même :
Que NATEL pas volé en jet privé ?
Alors si cette hyper-classe sensée nous sidérer, dominer, tracer, pucer, cobayiser, empoisonner… pour nous projeter sans rémission dans un monde orwellien, n’est finalement que ce ramassis de pathétiques faisant pitié et obligés de mentir comme des gamins pris sur le fait, c’est soit que nous le méritons, soit que nous n’avons qu’à souffler un bon coup pour balayer leur minable château de cartes ;
Tenez, Il y a trois jours nos amis roumains n’ont eu qu’à forcer la grille du parlement pour que leur sénat apeuré considère que le passeport vaccinal n’était finalement pas si urgent que cela ; car « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » (attribué à Etienne de la Boétie, déjà cité il y a 7 ans dans le Canard du pianiste dont nous publions ci-dessous à nouveau un extrait de La servitude volontaire ).
Alors, serviles ou libres ?
Dans les deux cas, inutile donc, de se gâcher Noël, que je vous souhaite joyeux ! »
Fabrice Eulry
« Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir. Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre. »
Estienne de La Boétie
Extrait du Discours de la servitude volontaire 1547
Et pour finir, souhaitons également un joyeux Noël à ceux qui auraient leur paSS pour aller au ciné (Le Canard du pianiste n’est pas sectaire) ne ratez surtout pas la sortie du film de l’année, avec les meilleurs acteurs du cinéma français actuel ! :