Quand je me suis rendu en Syrie en août, je ne soupçonnais pas que l’histoire de ce malheureux pays se trouvait à un tournant.
Le spectacle des embouteillages de Damas, des restaurants de bord de mer pleins à Lattaquié, la visite du krak des Chevaliers aujourd’hui sécurisé, ne laissent pas imaginer l’ampleur de la tragédie que la Syrie traverse. Elle se résume à quelques chiffres forcément approximatifs : il est en effet difficile de faire des comptes exacts tant les propagandes croisées obscurcissent le débat.
Une tragédie
Depuis 2011, début de la guerre civile – une guerre aujourd’hui largement internationalisée – la population du pays aurait fondu de 23 à seulement 16 millions d’habitants
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