• NB : Conférence sur Jean Cocteau, le jeudi 15 octobre 19h Parisplus d’info
« Take me » l’exposition de la Monnaie de Paris qui « donne un coup de frais au monde de l’art contemporain » est en fait la réédition d’une exposition londonienne qui eut lieu à la Serpentine Gallery en 1995 : proposer au visiteur d’emporter de menus objets ou de les troquer. On « réactive » donc à l’identique des pièces « historiques » comme le tapis de bonbons de Felix Gonzalez-Torres de 1990 (tout le monde pioche un bonbon) ou les tas de vêtements de Boltanski (tout le monde pioche une fripe). On prend les mêmes (Hans-Peter Feldmann, Gilbert & George, Douglas Gordon, Carsten Höller, Fabrice Hyber, etc) et on recommence, en sollicitant de nouvelles collaborations, clamant « pour la première fois en France » et sous les lambris dorés, le tour est joué : l’expo rétro accède à la catégorie suprême du « nouveau ». Or des expos de ce type , il y en a eu beaucoup,