Savines le lac est un site magnifique mais il faut faire la route pour le découvrir ! Tout d’abord, en allant jusqu’à Gap, puis en continuant à travers les monts magnifiques des Alpes du sud. Le déplacement vaut aussi le coup pour la chaleur du public, comme souvent dans les lieux isolés (ce n’est pas un cliché !).
L’ancien village de Savines est noyé par un lac de barrage créé dans les années 1950 pour réguler la Durance. La plus vieille maison du nouveau Savines le lac date donc de 1960 environ.
L’affiche du concert qui clôturait la saison.
Un accueil triomphal a été réservé à Cisco Herzaft qui joue et chante un blues des racines, entraînant et ponctué d’anecdotes et d’humour, commençant son spectacle par le Shake it baby de John lee Hooker (avec qui il a enregistré en 1970) et la composition phare de son nouvel album I’m just a man.
Accompagnant Cisco, Fabrice Eulry à droite
Fabrice Eulry jouait sur un Wurlitzer le piano que Ray Charles utilise dans What’d I say (un clavier de la même époque que le nouveau Savines la lac !) au son très typé, qui limite la couleur des morceaux solos mais qui est idéal pour accompagner Cisco : à la demande de celui-ci, le pianiste a placé trois morceaux en solo : Kansas City, What’d I say de Ray Charles (bien sûr) et Boogie roussette, une composition personnelle.
La Fondation Résonnance prolonge l’organisation des concerts de solidarité durant l’automne :
L’avion va atterrir à Olbia (Sardaigne) plus en douceur que ne le suggère l’angle avec lequel la photo est prise. En voyageant depuis Rome avec Gianluca Cantoni, directeur de Résonnance Italie, les artistes que la Fondation invite n’ont pas le temps de s’effrayer des zones de turbulences ! Quelques secondes avant les premières notes, sous le regard traqueur de Fabrice Eulry, Ottavio présente l’artiste lors du deuxième d’une série de cinq concerts donnés dans des centres de réinsertion (ex-toxicomanes) ou maisons de repos (comme ici).Bach mais aussi répertoire napolitain et sarde : Fabrice Eulry en pleine action.
Le public du Petit-journal est tombé amoureux de la voix de Lady Jane qui ne s’était pas produite dans le club mythique depuis plus de dix ans. Le public parisien espère la revoir plus souvent. Native de Pennsylvanie elle s’est en effet d’avantage produite en Angleterre qu’en France où elle a surtout enseigné.
De Gauche à droite : Timour Abitov, Fabrice Eulry, et Lady Jane en pleine action.
Suite au succès de la soirée qui a vu un Petit-journal St Michel plein à craquer, la direction a décidé de reconduire les derniers lundi du mois. Ce succès est du à tous les fans de la musique de Fabrice Eulry qui ont répondu présent et qu’il faut ici remercier.
Rendez-vous donc le lundi 25 novembre pour le prochain Petit-journal St Michel avec Fabrice Eulry !
Lluis Coloma Ricky Nye et Fabrice Eulry essayaient ici les pianos en arrivant l’après-midi du concert (Merci à Jean Lechère pour les photos). Ils décidèrent ensuite de changer leur disposition et l’éclairage en fonction de ce qu’ils projetaient de jouer et de leur manière d’articuler leur spectacle.
Les trois compères se sont taillés un grand succès au festival de Trivy le vendredi 11 octobre à 20h30 (Saône et Loire) pour la soirée de clôture de la 24 ème édition de ce festival.
Ricky Nye, éprouvé par le décalage horaire et quinze jours de tournée européenne était malade 24 heures avant le concert. Une fois devant le piano l’artiste a pourtant enchaîné les traditionnels du blues avec le talent digne de la caution du public de Cincinatti qui le plébiscite chaque année comme meilleur bluesman local depuis 20 ans.Pourtant, jouer après le virtuose Louis Coloma n’est pas une mince affaire, tant le pianiste catalan semblait avoir impétueusement captivé l’assistance.
Les trois collègues se connaissent bien, et avaient malicieusement convenu de ne pas jouer ensemble sans avoir au préalable emmené le public dans chacun des univers de leur solo.
Solo de percussions de Fabrice Eulry pendant son boogie-woogie, avec ce qu’il a sous la main, en l’occurence, la paire de béquille d’un spectateur.
Un seul trio de deux minutes avant l’entracte pour garder l’assistance en haleine, puis une deuxième partie de la soirée libre avec des duos comme ci-dessous :
Avant de rejoindre l’autre piano, avec l’air de pas y toucher, Fabrice Eulry ponctue humoristiquement les premières phrases de Swanee river suggérées par Louis Coloma.
On a cru à un final avec la tonitruante du trio, mais en rappel, une belle surprise est venue cueillir le public : Les deux pianos de concert avaient déjà vibré sous 3 touchers : si brillant pour Lluis Coloma, si près des racines pour Ricky Nye, précis et profond pour Fabrice Eulry….
… Mais voilà qu’invités sur scène, Baptiste Canvel, découvert par le public au festival Blues en Aveyron…
et Tony Kazima
firent entendre que la relève du piano-boogie est toujours prête.
Pour l’équilibre musical Fabrice Eulry pris la batterie lors du final, laissant tout de même quatre autres pianistes (quarante doigts !) impacter les claviers déjà très éprouvés !
… Pour le plus grand bonheur d’un public exultant.
Le public déjà debout depuis le morceau précédent, rappelle une troisième fois. Fabrice Eulry entraîne ses amis pour une fausse sortie, avant de les faire remonter pour un bis des 24 dernières mesures.Troisième mi-temps de pianistes
Ecoutez intégralement le premier morceau de l’album de Ricky Nye Fabrice Eulry et Renaud Patigny :
Suite à de nombreuses réclamations des fans de sa musique, la direction du Petit-journal Saint-Michel a accepté de réouvrir le lundi spécialement pour Fabrice Eulry.
Les derniers lundi du mois qu’il a animés pendant 21 ans vont-ils déjà ressusciter après seulement un mois d’arrêt ?
Toute la question est de savoir s’il y aura assez de monde ce lundi 28 octobre pour prouver à la direction qu’elle a eu raison d’ouvrir à nouveau. Alors tous au Petit-journal le lundi 28 octobre ! Pour cette soiréeexceptionnelle et décisive, Fabrice Eulry invite quelques amis sur scène dont la chanteuse Lady Jane, un saxophoniste surprise, et bien d’autres…
On les y retrouvera dans un répertoire allant du rock’n roll d’Elvis au spirituals (Battle of Jéricho, Peace in the valley…)
Paru dans Soul bag magazine, cette chronique du disque Twistin’ at Ray’s écrite par André Hobus, traduite du flamand par le Canard du pianiste.
« C’est une surprise totale, même compte tenu de l’éclectisme de Fabrice Eulry, son goût pour la pop et son implication subtile à trouver des compromis entre les genres.
Ce CD instrumental est richement orchestré dans le style de la musique de film des années 60. Je pense à John Barry, Herb Alpert ou surtout, Henri Mancini (La Panthère rose) Sur d’autres pièces, on retrouve Floyd Cramer.
La signature musicale Fabrice Eulry est cependant omniprésente, tant on sent ses grondantes notes de basse toujours aller crescendo.
C’est un CD remarquable sous une forme attrayante, avec les pas de danse sur le twist et le madison comme jadis. Autre remarque, Ricky Nye est co-producteur de ce disque enregistré à Cincinnati .
Superbe ! »
André Hobus
Sorti en magasin l’été dernier aux Etats-unis, ce disque en hommage à Ray Charles est disponible en France !
Vous pouvez déjà le commander en version cd ou en numérique sur ce site ! Sur la boutique de
le répertoire de ce disque n’est pas axé sur le répertoire de Ray Charles mais sur le son d’une des directions musicales qu’il a prises.
Il comprend des compositions de Fabrice Eulry, (Isabelle Madison, You’ll never twist alone un morceau sifflé) des reprises de traditionnels américains (Swanee river) des reprises du pianiste Ken Jones (Blusesville) ou de Floyd Cramer (On thé rebond) le tout orchestré par Fabrice Eulry ou Ken Jones (arrangements de 1960 relevés 2002 par Jean-Claude Naude) pour un orchestre d’une douzaine de musiciens, suivant les morceaux : 4 trompettistes, 4 trombonistes dont Marc Fields
tromboniste de Ray Charles, piano, contrebasse, batterie, guitare, et parfois vibraphone.
Voici déjà des commentaires de premiers acquéreurs du disque TWISTIN’ AT RAY’S :
« I’ve been enjoying Twistin’ at Rays! It came out sounding great and true to the genre. I’ve been playing for a bunch of people and they all remark on it’s stylistic integrity. Thanks again for making a part of it. Enjoy your stay in the U.S. »
Michaël
« J’ai savouré Twistin’ at Ray’s . Cela sortait en sonnant énorme et authentique dans le genre. Je l’ai passé devant une assistance conséquente et ils m’ont tous fait cette remarque sur l’intégrité stylistique. Merci encore d’y contribuer. Bon séjour aux Etats-unis. »
Le bon vieux piano à chandeliers de l’EHAPD Alphonse Daudet a certes des années de vol musical au compteur, mais il en a vu de toutes les couleurs en ce septembre. Après Mozart et Debussy, le répertoire a glissé imperceptiblement vers la chanson française via les valses de Chopin qui ont annoncé les valses musette…
Fabrice Eulry a même déplacé le vénérable instrument afin que tout l’auditoire profite de chaque angle de vue.
La Fondation Résonnance possède 7 filiales : France, Belgique, Roumanie, Liban, Espagne, Suisse et Italie. Elle a donc offert en Sardaigne cet été, une longue série de concerts donnés par Fabrice qui a cumulé cette tournée avec le festival de Calagonome où il jouait en clôture.
Dans une maison de retraite du centre de la Sardaigne, sur le plateau isolé, une immense ville tranquille où il fait bon vivre, loin de tout en apparence…… Mais où la musique a toujours eu sa place. Le public connaît tous les airs d’opéras d’opérettes, et bien sûr…Fabruice Eulry ne sait pas non plus prier pour jouer des chansons italiennes !