Mais avec une affiche qui produit trois pléonasmes (débusquez-les ! deux au moins sont évidents) on reçoit tout de suite le message suivant : il s’agira cette fois de s’affranchir des thématiques pour avant tout, se faire plaisir et combler un public déjà acquis !
(réservation obligatoire 06 89 37 94 21. Attention à l’horaire)
Chers abonnés et sympathisants : quelques perturbations techniques ces derniers mois, ont pu vous priver de la mise en ligne de certaines vidéos. En voici quelques unes dont nous vous laissons apprécier la variété :
Du conservatoire royal de Bruxelles à celui de Moscou, du festival Blues en Aveyron à celui de Calagonome, de la Suisse au Liban, d’un hommage à Jacky Milliet à un six mains improvisé…
En attendant de nouvelles vidéos pour très bientôt !
Tenus par deux jeunes qui ont déjà une grande expérience dans la restauration, un aveyronnais et un toulonnais, ce lieu chaleureux en plein développement associe projet musical et menu raffiné.
THE HEAVENWAY sis 33 avenue du Roule 92200 à Neuilly sur Seine.
Joigniez-vous à la clientèle élégante et distinguée, capable d’apprécier une bonne cuisine et une belle musique qui va avec…
LE BLUES EN BOUCHE au sein de cette belle espace est une expérience à vivre, à s’offrir et à consommer sans modération…!
Réservez vos places le 27 Mars à HEAVENWAY 33 AVENUE DU ROULE 92200 NEUILLY SUR SEINE au :
Ricky Norton et Fabrice Eulry essaient d’entraîner le public à les accompagner sur un tube d’Elvis Presley en proposant les claps syncopés des Jordanaires (ce n’est pas gagné !)… Le micro de Ricky Norton sature mais nous n’avons pas résisté à partager l’ambiance bon enfant que génère ce duo… Flamenquistes et Flamenquiches !
Remerciements de Fabrice EULRY dans l’ordre de la galerie de photos ci-dessous :
À Victoria Kimenko, ma mécène sur cet évènement plein d’émotions.
À Milana Volodtchenko coordonnatrice du projet… dossiers, traductions et un mois de négociation.
Au saxophoniste Igor Butman(et son public), premier initiateuret décisionnaire final.
Au violoncellisteArseniy Chubachinproposant un répertoire de Chostakovitch ou de Piazolla avec un ensemble de cordes, et intercesseur auprès de M.Butman.
À Francis Hachem pour la photo ci-dessus et à Emil Matveev pour les photos ci-dessous.
La salle était pleine pour accueillir le pianiste qui jouait pourtant pour la première fois en Russie.
À cela plusieurs explications : La curiosité du public qui avait découvert l’artiste sur Internet, mais également l’idée de Victoria Klimenko, (ci-dessous supervisant le concert avec bienveillance depuis sa loge)
Un choc de trois répertoires très éloignés qui n’est possible qu’avec des publics comme celui du conservatoire de Moscou qui cumule ouverture d’esprit, simplicité et érudition ; ce qui fait de cette salle à l’acoustique exceptionnelle, une des plus prisées au monde par les musiciens.
Au programme de Fabrice Eulry, il y avaient deux morceaux russes, deux morceaux français, un allemand et un américain :
C’était au conservatoire royal de Bruxelles au printemps 2024. La valse posthume en la bémol, dite Valse de l’adieu comporte quatre parties (ou quatre thèmes) qui par le génie du compositeur, s’enchaînent merveilleusement.
Les variations improvisées à la manière de Frédéric Chopin sont développées par Fabrice Eulry sur le troisième thème (à partir de 1’57).
Nous ne pouvions nous résoudre à publier un simple article suite au départ de Jacky Milliet pour l’au delà. Aussi Le Canard du pianiste publie à nouveau une conférence sur le swing donnée à la fondation Résonnance en 2016 avec Fabrice Eulry.
On y retrouve les deux compères dans, entre autres, quelques extraits de chansons françaises jouées en swing.Le contexte était celui d’une fin de Master classe, dont l’atmosphère bon enfant transparaît dans la vidéo.
Certains des spectateurs de la conférence était eux-mêmes élèves de la Master classe et avaient donné un mini-concert dans une maison de retraite avec les deux artistes dans l’après-midi, exécutant les morceaux qu’ils avaient appris durant les trois jours de formation.
Fabrice Eulry joue à Rome, pour plusieurs concerts où sont rassemblés les pensionnaires de plusieurs maisons de retraite avec leur proches. Une tournée bien organisée par son président Gianluca, avec des pianos à queue bien accordées et un public toujours aussi vivant qui sait comme toujours, écouter et manifester à la fois… « Complimenti ! »
Au premier concert dans le quartier de Trastevere, c’est le prélude II de Bach (avec variations boogie) et le Vol du bourdon qui ont emporté le plus de bravissimo ainsi que La foule, et La vie en rose que les Romains ont repris en choeur.
Le concert de TrastevereLe début de l’interminable coda de Georgia on my mind part dans les aigües…… Et revient dans les graves pour le tremolo final
Au Deuxième concert à San Bernardo, les bravissimo sont allés à La valse de l’adieu et ses variations, et Les Yeux noirs, mais…
Le concert de San Bernardo
…Mais Fabrice Eulry n’a pas su s’arrêter, après le concert, les résidents partis dîner sont revenus un par un, entendant…
… qu’il s’était remis à l’instrument, dans un répertoire lent, ils se mirent à danser, ou à lui demander des titres, qu’il joua volontiers. Venu pour une heure et demie, il passa finalement trois heures au piano.
Avec la veste, comme pour jouer un dernier pour la route… Puis un der des der… Et ainsi de suite…