Comme aime à le dire Elizabeth Sombart : « Il n’y a pas de petit concert. »
En effet, Le centre Saint-Vincent a beau avoir de petits moyens, le concert, auquel nous n’échappons pas à l’annonce même dans l’ascenseur, est y est (d’autant) pris très au sérieux ! Son directeur, un Alsacien qui oeuvre au Liban depuis le début des années quatre-vingt, avec qui j’aurai un intéressant échange sur l’engagement réel (ou purement médiatique) de chaque ONG.
Galvanisé par tant d’attente et d’enthousiasme je donne aux enfants une prestation à versant comico-expressionniste.
Ci-dessus le solo de cordes de basse étouffées pendant le mini Boogie expiatoire…
Après quelques soirées privées, et un concert dans une église orthodoxe où Elizabeth Sombart donne juste avant moi le concerto en mi mineur de Chopin qu’elle jouera à L’Olympia dans ma première partie, nous voici…
Au lieu-dit Sabra et Chatila, l’hôpital Dar Al Ajaza et son directeur m’accueillent. La fondation Résonnance y offre des concerts…
où le drapeau du centre côtoie le drapeau libanais devant lequel je suis fier de jouer.
Quelques blues mais surtout de bonnes vieilles chansons françaises que tout le monde connaît. » Le bonjour à Paris ! » me lance un vieux Palestinien en partant.
…
Et avant de quitter la fondation Résonnance Beyrouth non sans la nostalgie de ses hôtes chaleureux,
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